Les chercheurs suisses connaissaient déjà les multiples études sur le sujet.
Il semblerait qu'il existe une relation physique, entre cette bactérie présente dans notre flore intestinale et la prise de poids.
Ils se sont alors interrogés sur la modification de l'environnement et notamment de la température.
En se rapprochant du degré zéro, l'équipe universitaire a démontré que la flore intestinale des cobayes avait été nettement modifiée.
L'étude venait de démontrer que les bactéries altérées par le froid, bloquaient effectivement la prise de poids.
L'obésité pourrait être contrée via la flore intestinale
Que doit-on retenir de ces résultats ?
La flore intestinale a effectivement un grand rôle à jouer dans la prise de poids. Et les chercheurs ont vu aussi cette baisse de poids se stabiliser au bout de 3 semaines.
En effet, l'intestin reprend de la contenance pour compenser le régime.
Ce rôle de régulateur de poids, dans un environnement modifié par la température basse, ouvre des perspectives très intéressantes pour les recherches contre l'obésité.
Des bactéries pour lutter contre l'obésité
Par Marine Lepante
Une étude menée par des chercheurs de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), et publiée ce mardi dans la revue Cell Metabolism, révèle que les bactéries intestinales produisent des protéines qui signalent au cerveau un sentiment de satiété.
Une découverte qui pourrait aider à lutter contre l'obésité.
Au cours d'un repas, le sentiment de satiété met une vingtaine de minutes à apparaître.
Lien entre bactéries intestinales et obésité
« Le modèle actuel de régulation de l'appétit implique des hormones de l'intestin qui signalent aux neurones lorsque nous avons faim ou quand nous sommes rassasiés », explique l'Inserm.
« Pour la première fois, l'influence des protéines bactériennes sur l'émission de signaux de l'intestin au cerveau a été observée ».
« De nombreuses études essaient de comprendre le lien entre bactéries intestinales etobésité », a ajouté Sergueï Fetissov, principal chercheur de cette étude.
« Mais jusqu'à présent, on ne savait pas lesquelles pouvaient être bonnes ou mauvaises pour combattre cette maladie ».
Les bactéries E.coli
Or, les scientifiques ont découvert que la bactérie intestinale E.coli produit une protéine, la ClpB, dont le profil moléculaire est très proche de l'alpha-MSH, une hormone de la satiété synthétisée dans le cerveau.
« Il est désormais important de déterminer si les personnes obèses possèdent bien ces bactéries capables de produire des protéines qui agissent sur le cerveau en produisant ce sentiment de satiété », a indiqué le chercheur de l'Inserm.
Et d'ajouter : « Si les personnes obèses n'en ont pas ou pas assez, on a de bonnes raisons de penser qu'on pourrait les traiter avec des probiotiques. »
Guérir l'obésité grâce à des bactéries de substitution ? La recherche continue...
http://news.radins.com/actualites/des-bacteries-lutter-contre-obesite,15473.html
Avoir du ventre, plus dangereux que l'obésité ?
Par Marine Lucas
Les personnes avec du ventre auraient une espérance de vie moindre que celles en surpoids, ou obèses ! Ce sont les résultats inquiétants d'une étude publiée dans la revue Annals of Internal Medicine. Explications.
Avoir du ventre serait plus dangereux pour la santé qu'être obèse ?
Une vaste expérience
L'étude a été menée sur près de 15 000 américains. C'est tout d'abord l'IMC de chaque participant qui a été analysé (poids / taille²), ce dernier étant généralement considéré comme un facteur de bonne santé. Mais les chercheurs ont également pris en compte le rapport entre le tour de taille et le tour de hanches, appelé WHR. Selon le professeur Lopez-Jimenez, l'étude "montre que les adultes américains au poids normal dont la graisse reste circonscrite au ventre ont un plus fort risque de mortalité que les personnes obèses, quel que soit leur IMC". Selon les chercheurs, la graisse circonscrite dans le ventre chez les personnes normales, est plus dangereuse que celle répartie dans l'ensemble du corps chez les personnes en surpoids ou obèses, car elles possèdent parallèlement une musculature équitable plus importante.
Les résultats de cette expérience sont assez surprenants.
Avoir du ventre n'est donc pas si anodin
Si pour les femmes, le fait d'avoir du ventre peut être une conséquence de grossesses, ou lié à la ménopause, ce n'est pas le cas pour les hommes. Mais la circonscription de graisse au niveau du ventre semble donc tout de même un facteur de maladies cardio-vasculaires, même si l'IMC de la personne est parfaitement normal (il doit généralement se situer entre 18 et 25). Pour les chercheurs, cette découverte pourrait avoir des implications cliniques, puisque les personnes avec du ventre mais à l'IMC normal n'étaient jusqu'à présent pas considérées comme population à risques. Rappelons tout de même que faire régulièrement du sport pour éliminer les graisses, particulièrement au niveau du ventre, et manger équilibré, restent des valeurs sûres pour éviter les maladies cardio-vasculaires.