« L'homme, maître et esclave de ses microbes »
« L'homme, maître et esclave de ses microbes » le microbiote, cet ensemble de bactéries qui tapissent nos intestins ; hors de l'homme comme en son tréfonds, elles sont partout et nombreuses ». Le Figaro rend compte du livre du Pr Patrice Debré, L'homme microbiotique (Éd. Odile Jacob), qui « explique la richesse de la relation entre l'homme et les milliards de microorganismes qui l'habitent ».
Le journal observe ainsi 
qu’« un certain vertige naît du livre de Patrice Debré. Certes, livres et médias se font régulièrement l'écho des travaux menés sur le microbiote, cet ensemble de bactéries qui tapissent nos intestins ; hors de l'homme comme en son tréfonds, elles sont partout et nombreuses ».
« Mais on mesure, devant L'Homme microbiotique, à quel point les relations de l'homme à ses bactéries sont bien davantage qu'un éternel conflit », remarque le quotidien.
 
Le professeur d'immunologie parle 
d’« une vie en partage, qui est le résultat d'un subtil équilibre. […] Avoir plus de bactéries en nous que de cellules somatiques, celles qui composent nos organes, nous oblige à quelques devoirs et avant tout à les connaître ».
 
Le Figaro souligne que
 « sans bactéries, il n'y aurait pas sur Terre de vie, moins encore d'humanité, insiste le médecin. «Vivant, elles nous habitent  ; mort, elles nous dévorent.» Né sans microbes, l'homme n'a de cesse de se peupler de tout ce qui fera son microbiote, dont la richesse est «héritée de notre mère à la naissance, de notre table qui la module, de nos baisers qui la nuancent, de notre environnement qui la conditionne» . 
 
Le journal explique que
 « Patrice Debré retrace l'aventure de la microbiologie, nous narre la vie des bactéries, levures et champignons qui nous façonnent, explore les relations compliquées de l'homme et ses microscopiques locataires ».
 
Le quotidien retient que
 « si l'homme se sert de ses microbes :
- ils digèrent pour nous les aliments, 
- bâtissent notre système immunitaire, 
- empêchent les invasions par leurs confrères pathogènes
- etc.
les bactéries aussi utilisent l'homme pour survivre et se développer ». 
 
Patrice Debré souligne ainsi que
 « chacun est maître et esclave de l'autre ».
 
Le Figaro remarque enfin que « si l'hygiène et les antibiotiques ont fait bondir l'espérance de vie humaine, la liste des maladies dans lesquelles on soupçonne le microbiote de jouer un rôle s'allonge (asthme et allergies, obésité, maladies auto-immunes, maladies mentales, certains cancers…). Coincé entre «bons» et «mauvais» microbes, entre commensaux et pathogènes, peut-être serait-il temps que l'homme apprenne enfin à danser un gracieux «tango à trois» », conclut le journal.
 
Retour
Lettre d'infos
MTC-Infos
Inscrivez votre e-mail pour recevoir nos dernières nouvelles !
Nous contacter :