伏羲 Fú Xī serait à l'origine de la première forme d'écriture grâce aux trigrammes. Il serait l'auteur du 易经 Yì Jīng (Livre des Mutations), dans lequel nous retrouvons pour la première fois les prémices de la théorie du 阴阳 Yīn Yáng.
神农 Shén Nóng, le Divin Laboureur serait à l'origine de l'agriculture et de l'utilisation des plantes médicinales. La légende le décrit comme étant un homme à tête de buffle. Il goûtait les différentes plantes afin d'identifier leurs actions thérapeutiques. Il serait l'auteur du 神农本草经 Shén Nóng Běn Cǎo Jīng, premier ouvrage traitant de pharmacopée chinoise.
黄帝 Huáng Dì aurait permis l'un des développement les plus importants de la médecine chinoise et notamment de l'acupuncture. On lui attribue la paternité du 黄帝内经 Huáng Dì Nèi Jīng, ouvrage de référence dans l'étude de la médecine chinoise. Divisé en 2 parties de 81 chapitres chacune, le 素问 Sù Wèn explique pour la première fois les théories fondamentales de cette médecine. Le 灵枢 Líng Shū pose les fondements de l'acupuncture.
Il est difficile de confirmer ces informations, les découvertes archéologiques indiquant clairement que ces principaux textes ont été rédigés plus tardivement. Le 神农本草经 Shén Nóng Běn Cǎo Jīng aurait plutôt été écrit sous la dynastie Han (206 av. J.C. À 220 ap. J.C.).
Le 黄帝内经 Huáng Dì Nèi Jīng quant à lui aurait été rédigé pendant la période des Royaumes Combattants (475 à 221 av. J.-C.).
La médecine chinoise est donc riche de 2500 à 3000 ans d'expériences, d'études, d’approfondissements sur l'anatomie, la physiologie et la pathologie humaine grâce à de nombreux textes tels que le 难经 Nán Jīng, (Le Classique des Difficultés), le 伤寒杂病论 Shāng Hán Zá Bìng Lùn, (Le traité du Froid Nocif et des maladies diverses), ou encore le 针灸甲乙经 Zhēn Jiǔ Jiǎ Yǐ Jīng. (Classique de l’ABC de l’acupuncture et de la moxibustion).
De nombreux autres grands médecins ont largement contribué au développement de la médecine chinoise jusqu'à nos jours toujours en s'appuyant sur ces principaux textes fondateurs.