Le Monde note que « l'Environmental Investigation Agency (EIA) va aujourd'hui bien plus loin en accusant des agences gouvernementales chinoises de laxisme, voire de complicité, à travers la distribution de licences à des entreprises ouvertement engagées dans le commerce du tigre ».

Le quotidien rend ainsi compte d’un rapport de l’ONG, qui « constate que si la Chine a interdit l’emploi d’os de tigre en médecine traditionnelle depuis 1993, elle encourage en revanche l’élevage de tigres en captivité. […] La Chine a développé ces dernières années sa population de tigres captifs. Celle-ci est passée de moins de 20 spécimens en 1986 à entre 5.000 et 6.000 en 2013. […] L’élevage domestique en Chine se fait au nom de la conservation de l’espèce. Toutefois, ce système n’exclut pas «l’utilisation» ou la vente de certains produits dérivés de l’animal ».

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