Le Qi Gong dans la tradition chinoise
Au cours de la longue et riche histoire de la Chine, ce que l’on appelle aujourd’hui « Qi Gong » tient une place unique, au carrefour des traditions médicale, philosophique et martiale.

Il faut dire que ce mot, utilisé depuis les années 50 pour regrouper l’ensemble des techniques énergétiques, cache des méthodes différentes dans leur pratique ainsi que dans leurs objectifs. Pour l’observateur occidental, ces différences peuvent paraître de simples subtilités entre les centaines de formes de « gymnastique de santé chinoise » qui se ressemblent plus ou moins.

N’oublions pas que les techniques du Qi Gong, qui possédaient chacune leur nom dans les temps passés, sont issues de plus de 2500 ans d’histoire continue et que c’est par leur transmission ininterrompue, comme dans toute tradition, que nous avons accès à leur richesse. Pour mieux comprendre les enjeux du Qi Gong dans notre monde occidental, il est important de retracer, même brièvement et de manière très imparfaite, l’histoire de ces pratiques au sein des grands courants culturels, qui ont conçu et développé les méthodes que nous utilisons aujourd’hui.

 

Nous avons scindé les pratiques énergétiques selon quatre courants principaux, le taoïsme, la médecine traditionnelle chinoise, le bouddhisme et les arts martiaux. Cette distinction ne peut servir qu’à repérer des jalons de développement des arts énergétiques en Chine. La réalité est bien plus entre mêlée entre bouddhisme, taoïsme et médecine chinoise. Les grands médecins des anciens temps possédaient une profonde culture taoïste. Le courant « chan » du bouddhisme ne puise-t-il pas ses racines dans le taoïsme ? Les grands poètes de la dynastie des Tang n’ont-ils pas été taoïstes puis bouddhistes, mêlant à leur guise l’étude de textes anciens avec

une pratique profonde ?

 

 

Le Qi Gong avec le Taoïsme

 

Dès le 7ème siècle avant notre ère les connaissances transmises par le Yi Jing (livre des transformations), le plus ancien ouvrage de la sagesse chinoise, donnent naissance à l’école de la “ petite circulation céleste ”. 

Les huit trigrammes que décrit le Yi Jing,représentent les étapes de base de toutes les transformations du Yin et du Yang. Dans la petite circulation céleste, on travaille plus spécialement le cycle du Yang et du Yin qui parcourent les méridiens du vaisseau gouverneur et du vaisseau conception. 

Les différents trigrammes sont :

- le ciel, 

- la terre, 

- le tonnerre, 

- la montagne, 

- le vent, 

- l’eau, 

- le feu, 

- le lac. 

Ils représentent, dans cette école, les étapes, les passages et les portes physiques et psychiques, touchant les plans de la réalité et du symbolique, que devra accomplir le pratiquant pour réaliser le cycle complet de la “ petite circulation céleste ”. 

Cette école qui est toujours pratiquée aujourd’hui, contient plusieurs niveaux. Une longue préparation, une progression rigoureuse, conditionnent l’accès aux niveaux plus profonds. L’école Taoïste naît au 6ème siècle avant J.C. Lao Tseu, considéré comme son fondateur, Tchouang Tseu, puis Lie Tseu, délivrent l’essence du Taoïsme. 

 

Le Taoïsme n’est pas une religion, mais plutôt une “ voie ” qui permet à l’homme d’accomplir sa destinée et de trouver l’harmonie, la nature et le ciel, quelque soit sa condition. Cette philosophie relie l’homme au ciel, et lui montre le principe éternel et sous-jacent à tout ce qui existe. Elle lui apprend à libérer l’esprit des soucis et des affaires, ordonner l’énergie et suivre avec le corps la voie céleste. Le Taoïsme enseigne ainsi des exercices pour purifier le corps, régulariser l’esprit et la respiration.

« Qui peut, par le calme, clarifier peu à peu ce qui est impur ? Qui peut naître peu à peu au calme, et s’y maintenir toujours ? Celui qui garde le Dao »

 

Lire la suite et la fin : 

 

http://www.federationqigong.com/fichiers/file296.pdf

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