Endométriose en MTO que faire ?
« Traitement de l'endométriose : enfin de l'espoir » Le Parisien constate en effet que « longtemps taboue, cette maladie fait enfin l’objet de recherches sérieuses. Les gynécologues demandent la création de centres experts pour aider les 2 millions de femmes qui en souffrent ».
 
Le journal relève ainsi qu’« il aura fallu que des voix de patientes s’élèvent, que des stars s’en mêlent, scandant que se tordre de douleur pendant ses règles n’était pas normal pour, enfin, briser un tabou. Il y a 5 ans, bien peu de gens, médecins compris, ne connaissaient l’endométriose ».
« Cette maladie gynécologique chronique touche pourtant - au moins - 10% des femmes en âge de procréer. Elle provoque :- des cycles éprouvants, - des troubles digestifs ou - urinaires graves, - des problèmes d’infertilité, - des pertes d’énergie. Mais aujourd’hui, la recherche frémit et s’accélère autour de cette pathologie de l’intime », poursuit le quotidien.
Le Parisien annonce que « ce vendredi, […] le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) va monter au créneau et demander à l’État de l’aide pour mettre en place des centres experts de la maladie ».
« À la clé, beaucoup d’espoir. À Lyon, un traitement expérimental par ultrasons des lésions livre des résultats (mondiaux) très encourageants. Les hôpitaux de Paris (AP-HP) lancent la première étude participative sur la question. Aux États-Unis, un médicament dédié aux symptômes vient d’être approuvé par les autorités, tandis que les cellules-souches attirent l’attention des chercheurs », explique le journal.
Le Parisien relaie ainsi « l’appel à l’aide des gynécologues pour créer des centres experts », notant que « les autorités doivent s’impliquer davantage, estime François Golfier, qui préside la commission endométriose du CNGOF ».
Dans un entretien, le responsable déclare notamment : « Notre cheval de bataille est le développement de centres experts régionaux pour fédérer les compétences. Les Anglais en ont depuis 10 ans. Il en faudrait une trentaine en France. L’idée est :- d’y organiser la prise en charge, - assurer des formations,- promouvoir un meilleur enseignement, - développer la recherche. Mais nous nous heurtons à des blocages ».
Le praticien souligne ainsi que « le temps politique ne semble pas être le temps médical… Nous sommes bloqués par les autorités publiques, probablement parce que labelliser des centres veut dire débloquer de l’argent. On nous propose à la place des filières de soins obscures alors que le Collège des gynécologues et les associations de patientes affirment l’importance de ces centres. Nous sommes extrêmement déterminés à nous battre ».
François Golfier ajoute : « Aujourd’hui, l’endométriose n’est pas au programme de l’examen de médecine ! Il faudrait juste de la volonté politique pour y remédier ».
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