Lombalgie : la sédentarité qui est une des causes principales de nos maux de dos.
l La régénération par la marche afghane, marche quotidienne « Soignez votre dos, bougez » « Plus de la moitié des Français ont eu au moins un épisode de lombalgie dans l’année, selon les dernières données de l’Assurance maladie. C’est même le deuxième motif de recours au médecin traitant, qui donne lieu une fois sur cinq à un arrêt de travail. Le mal de dos n’est pas une spécificité hexagonale et, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 10  % de la population en souffre », fait savoir Marc Payet dans Le Parisien. « Pourtant, la plupart des douleurs « simples » — en dehors de celles provoquées par des maladies — peuvent se soigner assez facilement, en particulier en faisant de l’exercice », assure le journaliste.
Le journal conseille de « privilégie[r] la marche. « L’une des idées reçues sur le mal de dos est qu’il se soigne en restant immobile », observe-t-il. « Cette approche est totalement dépassée. Il faut au contraire bouger, et notamment marcher régulièrement pour éviter les lombalgies », explique Aline Perraudin, directrice de la rédaction de « Santé Magazine », qui vient de publier « le Dos en compote : Et si on arrêtait d’avoir mal ? » (Editions Flammarion). La marche régulière « permet d’éviter la sédentarité qui est une des causes principales de nos maux de dos. Nous passons beaucoup trop de temps assis devant nos écrans ou au volant de notre voiture », indique-t-elle.
Le Parisien souligne que « la natation [n’est] pas toujours conseillée » évoquant la brasse qui « pose des problèmes à ceux qui sortent la tête de l’eau, en tirant sur leurs muscles du cou ». « En résumé, pour tirer bénéfice de la natation… il faut avoir une très bonne technique, ce qui est loin d’être le cas de tout le monde »,  résume Aline Perraudin .
« Beaucoup de personnes considèrent les douleurs dorsales comme des punitions corporelles, consécutives à de mauvaises postures. Mais cela ne tient pas debout », indique Aline Perraudin, critiquant notamment les « écoles du dos » et leurs « méthodes sensorielles pour mieux prendre conscience de son dos et effectuer correctement les gestes de la vie quotidienne ». « Selon le groupe d’experts de la revue Cochrane, l’intérêt de ces programmes thérapeutiques sur la douleur et le handicap est incertain, que ce soit dans le cas des lombalgies aiguës ou chroniques », ajoute-t-elle. « Au final… il n’existe pas de posture parfaite pour votre dos, mais gardez en tête qu’il vaut mieux éviter de passer des heures d’affilée avachi sur votre canapé », conclut Le Parisien.
Il faut « éviter que la douleur devienne chronique. Or c’est le cas pour 15 % des gens », assure Dr Norbert Teisseire, rhumatologue rhumatologue, secrétaire général adjoint de la Société française de médecine manuelle (orthopédique et ostéopathique) (Sofmmoo). 
« La principale explication à ce phénomène est que ces patients complexes ne sont pas détectés assez tôt par des médecins. Normalement, un lumbago aigu guérit dans 70 % des cas en moins de huit jours. Sur les 30 % restants, la moitié de ceux-ci évolueront bien, avec de la kinésithérapie, et seront guéris en quatre ou cinq semaines »,  poursuit-il.
« L’existence de ce nombre élevé de cas prouve qu’il faut améliorer la formation à la médecine manuelle », souligne Norbert Teisseire. « Un bon professionnel doit être capable de détecter les « défauts de synchronisation du jeu musculaire », la signature de la lombalgie, qui se traduit plus prosaïquement par « une douleur dans le bas du dos et au niveau des fesses », et permettre ainsi d’éviter qu’elle ne s’installe durablement », conclut l’article du Parisien.
 
Date de publication : 22 octobre 2018
 
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