Le Monde observe que

 « les risques sectaires restent un phénomène tenace. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) annonce avoir reçu 2322 interrogations et signalements en 2016, dont 500 pour des «situations préoccupantes» ».

Le journal note que selon ce rapport, 

 

« les signalements liés au domaine de la santé ressortent fortement ». Serge Blisko, président de la Miviludes, remarque ainsi que 

 

« plus de 40% concernent le développement d’offres trompeuses dans le domaine de la santé et du bien-être ainsi que d’abus par des psychothérapeutes déviants ».

Le Monde précise que 

 

« les médecines complémentaire et alternative (609 cas sur la période 2015-2016) et la psychothérapie et le développement personnel (359 cas) arrivent nettement en tête des signalements, avec la mouvance évangélique (407 cas) ».

Il explique notamment que 

 

« le rapport donne un coup de projecteur sur deux méthodes de soins qui semblent «particulièrement inquiétantes» : le reiki, technique japonaise de «guérison» par imposition des mains, et la kinésiologie, discipline «psychocorporelle» inspirée par la médecine chinoise. 

 

Ces techniques «connaissent un développement sans précédent en France, alors qu’elles sont porteuses de risques et non éprouvées», alerte la Miviludes ».

Le quotidien ajoute qu’

 

« au rayon bien-être, le rapport attire l’attention sur la hausse de fréquentation des salons «bio-zen», où sont présentés notamment des stages «jeûnes et randonnées» qui «peuvent s’avérer dangereux pour des personnes porteuses de pathologies ou de fragilités». 

 

Sans parler des «régimes alimentaires extrêmes», comme le «crudivorisme», qui proscrit toute cuisson des aliments, et le «respirianisme» affirmant que l’être humain peut se nourrir d’air et de lumière… ».

 

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